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miercuri, 18 noiembrie 2020

Drumurile matasii / Potecile reveriei


Peter Frankopan, The Silk Roads. A New History of the World,  Bloomsbury Publishing PLC, 2015
Peter Frankopan, Drumurile matasii. O noua istorie a lumii,  Ed. Trei, Col.Istorie, 2019, 703 p.

Biographie de Peter Frankopan
Historien, professeur à l'Université d'Oxford où il dirige le Centre de recherches byzantines. Egalement enseignant aux Universités de Yale, Harvard, Princeton et Cambridge. Auteur notamment de "Histoire de la Première croisade (2012), et de "Les routes de la soie" aux éditions Nevicata (2017)


Peter Frankopan, Les Routes de la soie. L’histoire au cœur du monde, Nevicata, Paris, 2017
Avec cette somme magistrale, Peter Frankopan renverse le récit traditionnel de l'histoire mondiale, qui gravite autour de la Grèce antique, de Rome et de l'irrésistible ascension de l'Occident - une approche réductrice, qui méritait une relecture approfondie. Élargissant la perspective, Frankopan se tourne vers « une région située à mi-chemin entre Orient et Occident, qui va des rives orientales de la Méditerranée jusqu'à la mer Noire et à l'Himalaya ». C'est là, au carrefour des civilisations, qu'il situe le centre névralgique du globe. Et c'est les yeux rivés sur ce « cœur du monde » que, des campagnes d'Alexandre le Grand aux luttes géopolitiques du XXIe siècle, il retrace avec brio 2 500 ans d'histoire. Salué par la presse internationale comme « le plus important livre d'histoire publié depuis des décennies », Les Routes de la soie est un voyage grisant à travers les siècles, qui décentre avec audace le regard du lecteur pour éclairer d'une lumière nouvelle notre compréhension du monde. 
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Routes de la soie, de l’or, de la foi…

Somme monumentale, Les Routes de la soie de Peter Frankopan, historien et professeur à l’Université d’Oxford, est désormais disponible en livre de poche et en version illustrée. Ce livre-référence retrace l’histoire mondiale sous l’angle des grandes routes qui ont concouru à en dessiner le, ou plutôt les visages.

Salué mondialement, l’ouvrage analyse la naissance et le déclin de civilisations en s’appuyant sur deux réquisits. Primo, un décentrement du regard de l’Occident vers le carrefour névralgique qu’il situe entre la mer Méditerranée et la chaîne himalayenne ; secundo, partir des routes terrestres, maritimes, de l’essor économique dont elles sont le signe.

Au grand récit d’une histoire mondiale axée sur l’essor de l’Occident à partir de la Grèce antique et de l’Empire romain, Peter Frankopan oppose la thèse d’une région-foyer des grandes religions, noyau des civilisations, celle qui s’étend des bords de la Mer Noire, de la Turquie à la Chine. Et c’est autour des axes routiers que l’Histoire s’est constituée : axes commerciaux permettant non seulement les échanges de marchandises, de matières mais aussi d’idées, les routes ont modelé la formation des empires, déterminé les centres politiques, l’évolution des civilisations.

Expansions religieuses

Ce berceau s’étageant de la Mer noire à la Chine a donné naissance à la mythique route de la soie (et actuellement à la nouvelle route de la soie qui, sous l’impulsion d’une Chine se voulant leadership du commerce mondial, est en passe de générer des catastrophes environnementales et humaines), à la route de la foi (la diffusion du christianisme en Asie via les missionnaires, les croisades des Chrétiens afin de reconquérir Jérusalem, l’essor de l’islam), à celle des esclaves sous les Vikings ou encore celles de l’or, de l’or noir, du blé, de la drogue, du pavot. A ces routes, s’ajoute de nos jours la douloureuse route des migrants, des réfugiés politiques, économiques, climatiques. Peter Frankopan démontre comment la route de la soie a, au fil des siècles, permis tour à tour les expansions religieuses du zoroastrisme, du judaïsme, du christianisme et du bouddhisme.

« Des endroits dont les noms sont quasi oubliés ont jadis dominé l’histoire, telle Merv, qu’un géographe du Xème siècle qualifie de « cité délicieuse, belle, brillante, étendue et agréable » et de « mère du monde ».

Par le tracé de routes reliant des régions jusque-là isolées les unes des autres, une activité marchande se met en place, laquelle s’accompagne de luttes pour l’hégémonie, de querelles religieuses, de conflits entre empires, entre puissances afin d’avoir le monopole économique, culturel et géopolitique. Comment les grandes routes ont participé activement au développement des civilisations, aiguisé leurs rivalités, leur volonté de briller, comment elles ont permis des contacts entre peuples éloignés, des brassages d’inventions, de denrées matérielles ou spirituelles, Les Routes de la soie en délivre le récit multimillénaire.

« Ces vibrations se sont propagées sur un réseau qui s’évase dans toutes les directions, celui des routes parcourues par les pèlerins et les guerriers, les nomades et les marchands, où denrées et produits ont été achetés et vendus, les idées échangées, modifiées, enrichies. Elles ont transmis non seulement la prospérité, mais aussi la mort et la violence, la maladie et les fléaux. ».

Au carrefour du meilleur et du pire

Pas de conquête territoriale, de diffusion de découvertes sans les routes qui forment l’infrastructure matérielle décidant de l’orientation des civilisations. Conquêtes des Huns, des Mongols, épidémie de peste noire, acheminement d’épices, d’étoffes précieuses, de soie, de minerais, de ressources premières, lignes ferroviaires, oléoducs, brassage de populations, esprit d’aventure, transport bénéfique ou mortifère d’idées, de produits, de richesses… Les routes sont au carrefour du meilleur et du pire, de l’universalisme et du nationalisme, de l’ouverture et de la compétitivité, de la tolérance et de l’agression militaire. Comme l’expose l’auteur (qui a publié une suite, Les Nouvelles Routes de la soie en 2018), les routes forment le réseau de nerfs qui court sur l’épiderme du globe, un équivalent au niveau macroscopique du système nerveux de l’anatomie humaine.

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Peter Frankopan, Les Routes de la soie. L’histoire au cœur du monde, trad. Guillaume Villeneuve, Flammarion, Paris, 2019 pour l’édition de poche.

Et la version illustrée par Neil Packer, éditions Nevicata, Bruxelles, 2019.

(Texte : Véronique Bergen, Bruxelles, Belgique )

https://www.roaditude.com/carnet-de-route/2020/03/17/frankopan

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Drumurile matasii / carti in romana:
















luni, 16 noiembrie 2020

HERODOT (n. 484 î.Hr. - d. cca. 425 î.Hr.)

 

1.Herodot din Halicarnas, n. 484 î.Hr. - d. cca. 425 î.Hr.
2.Lumea lui Herodot (sec.V î.Hr.)

Herodot, Istorii (2 volume), trad. Adelina Piatkowski si Felicia Vant-Stef, Editura Stiintifica, Biblioteca Filozofica, 1961, 1964

Primele traduceri in limba romana – incomplete – ale Istoriilor au aparut la inceputul secolului al XIX-lea. Talmacirea publicata de Adelina Piatkowski si Felicia Vant-Stef in doua volume (1961, 1964) si antologata  in editia din 2020 este prima – si pana acum singura – integrala din cultura romana.



                  Herodot, Istorii (4 vol.), trad. Adelina Piatkowski, Universitas,  1998

                 Herodot, Cele mai frumoase istorii, trad. Adelina Piatkowski si Felicia Vant-Stef,  Humanitas, 2018, 552 p.

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Istoriile luĭ Erodot: Trad.  Dimitrie Ion Ghica M. A.  1902. Opera premiată de Academia Română

Traducere română din limba originală insoţită de textul elinese şi de note critice geografice, etnografice şi gramaticale, cuprindênd resultatul celor maĭ recente cercetărĭ şi descopeurĭ privitóre la text şi la subiectele tratate de acest autor şi ilustrată cu ..., Volumul 4

Editor  stabilimentul de arte grafice I. V. Socecŭ, 1902, Lungime: 306 pagini

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Editii franceze














Istorii (Herodot)

https://ro.wikipedia.org/wiki/Istorii_(Herodot)


Herodot

Herodot din Halicarnas/Halikarnassos (greacă: Ήροδοτος, Herodotos, n. 484 î.Hr. - d. cca. 425 î.Hr.) a fost un istoric grec. Herodot este considerat părintele disciplinei istoriei, prin modul în care a tratat evenimentele pe care le-a consemnat în scrierile sale. Până la el, evenimentele erau tratate în cronici sau epopei. Este cunoscut pentru scrierile sale despre conflictul greco-persan, precum și pentru descrierile oamenilor și locurilor vizitate.

S-a născut într-o familie aristocratică din orașul Halicarnas (în greacă Halikarnassos, azi BodrumTurcia). Obligat să-și părăsească patria din cauza luptelor civile în care este implicată familia lui, Herodot a trăit o vreme în Samos, iar după căderea tiranului Lygdamis revine în orașul natal, călătorește mult și se stabilește la Atena. Aici se numără printre prietenii lui Sofocle și este un apropiat al cercului lui Pericle.

Opera

Fragment din "Istorii" de Herodot.
Reconstrucția harții lumii imaginate de Herodot.

Opera sa, Istorii, este o capodoperă literară cu multe digresiuni și anecdocte, măiestrit inserate în istorisirile sale, scrisă în dialect ionic.

În opera sa Historiai (Istorii), redactată în dialect ionic și împărțită în epoca elenistică în 9 cărți, Herodot își propune programatic să abordeze prima mare confruntare dintre lumea orientală (Asia) și cea apuseană (Grecia), dintre despotismul oriental și democrația elenă, culminând cu războaiele medice.

Relatarea războaielor medice începe de fapt abia în cartea a șasea, consacrând cărțile anterioare expansionismului persan pe care îl consideră o cauză a conflictului, descriind popoarele supuse (lidieniegiptenitraci) de Imperiul Marelui Rege.

Opera sa este alcătuită din 9 cărți, fiecare purtînd numele unei Muze, structurată astfel:

Herodot din Halicarnas considera că istoria și geografia sunt de nedespărțit, spre exemplu Cartea a II-a o consacră Egiptului Antic descriind revărsările Nilului, ocupațiile oamenilor, dar și cucerirea acestui teritoriu de către Cambise al II-lea, împărat Ahemenid.

Herodot aprecia popoarele care se opuneau expansionismului persan, de pildă în 513 î.Hr.Imperiul Persan, sub conducerea lui Darius I, organizează o expediție împotriva sciților și a geților care sunt înfrânți într-un final.

Cucerirea orașului Sestos (478 î.Hr.) de către atenieni încheie opera lui Herodot.

Pater historiae, titlu pe care posteritatea i l-a acordat, este semnificativ pentru locul lui Herodotos în evoluția științei istorice.

Citită și apreciată din antichitate, opera lui Herodot a dobândit noi validări în epoca modernă și importante descoperiri arheologice au confirmat veridicitatea multora din afirmațiile lui. În același timp, el și-a înscris numele ca unul din marii prozatori ai literaturii universale, înzestrat deopotrivă cu forță epică, capacitate de construcție dramatică și exprimare într-un stil viguros, puternic evocator.

Metode de cercetare

Pentru scrierea lucrărilor sale, Herodot utilizează metode de cercetare diverse, el optând pentru un nou tip de investigare a trecutului sugerat chiar de titlul lucrării sale: Anchete. Herodot se vede obligat să mărturisească sursele din care se inspiră pentru fiecare din textele sale, din dorința conferirii veridicității evenimentelor. Astfel, una dintre principalele sale metode constă în cercetarea la fața locului sau autopsia, punându-se adesea în postura de martor al evenimentelor: „cele de mai sus, văzute cu ochii mei, le pot spune despre perși fără să greșesc.”[1]

O altă modalitate de cercetare utilizată de Herodot a fost tradiția orală, prin chestionarea martorilor oculari ai diferitelor evenimente. Îndoindu-se de veridicitatea surselor orale care puteau implica subiectivitate, Herodot găsește o modalitate de a le valorifica și, totodată, a le verifica, prin consultarea și compararea mai multor astfel de declarații: „Dar am auzit și eu multe altele de la Memphis, stând de vorbă cu preoții din Hephaistos.Pentru aceleași lucruri, am mers chiar și până la Teba, ba și până la Heliopolis, mânat de dorința de a afla dacă cei de aici se vor potrivi în povestiri cu cei din Memphis”.[2]

Cercetarea izvoarelor scrise nu este nici ea ocolită de Herodot, acesta reușind să întocmească chiar o critică a acestei categorii de surse. Consultând diverse documente oficiale, inscripții ale monumentelor, istoricul identifică în unele dintre acestea informații contradictorii, pe care le semnalează numaidecât. Deși Herodot nu modifică conținutul informațiilor de care se folosește, el atrage atenția asupra unor informații a căror veridicitate ar putea fi pusă sub semnul întrebării: „datoria mea este să reproduc cele ce spun, dar acestor lucruri nu sunt câtuși de silit să dau crezare: cuvântul scris acum să îmi fie călăuză de-a lungul întregii mele lucrări”.[3] Tot astfel, atunci când Herodot are certitudinea că infomațiile sunt veridice, acesta nu ezită să-și exprime convingerea: „Sunt cu totul de această părere și convins că Leonidas a poruncit într-adevăr aliaților să plece”.[4]

Pe lângă lucrările marilor scriitori greci (HomerHesiodArchilocAlceu) pe care Herodot le-a studiat în decursul vieții, călătoriile făcute de Herodot în AsiaAfrica, regiunile pontice ale Europei vor reprezenta pentru acesta o oportunitate vastă de a-și îmbogăți orizontul cultural și de a culege informațiile necesare pentru cea mai valoroasă lucrare a sa, Istorii; considerată ca având un caracter enciclopedic, aceasta însumează o serie de domenii culturale precum cel religios, geografic, etnografic, relatând de asemenea mituri și legende, elemente ce țin de tradițiile, obiceiurile și ritualurile anumitor popoare.

Detașarea de scrierile contemporane

Dacă anterior scrierilor herodotine, zeii erau considerați ca fiind o parte reală a lumii și existenței, Herodot îi va invoca de asemenea în scrierea sa, însă într-o manieră distinctă; zeii sunt guvernatori ai lumii, însă decizia umană poate schimba soarta hotărâtă de zei. În lucrarea Figuri ilustre ale Antichității, la capitolul consacrat lui Herodot este menționat faptul că „ar fi fost foarte periculos pentru un scriitor din vremea lui să tăgăduiască zeitățile, miturile, oracolele, adică întreaga religie greacă”[5]; evidențiind primejdia la care Herodot s-a expus, autorul lucrării invocă trei exemple de personalități condamnate din această pricină: „Socrate este condamnat la moarte și executat pentru vina de a nu fi crezut în zei, […] Anaxagora este silit să fugă din Atena, la fel ca și marele filosof grec, Aristotel spre a nu fi condamnat pentru necredința în zei”.

Tematica războiului, un centru de interes major pentru Herodot, este tratată într-o manieră nemaiîntâlnită până la momentul respectiv. Dacă pentru unii istorici contemporani cu Herodot, spre exemplu, Tucidide, războiul constituie exclusiv o confruntare politică și militară, Herodot privește războiul astfel: „Războiul nu e doar un conflict militar, ci e un conflict între civilizații ce au priorități, viziuni diferite asupra structurii politice și libertății individului”. (W.ro)

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Cu ani in urma, am peregrinat si noi in patria lui Herodot, la Halicarnas (Bodrum)

Bodrum / Halicarnasse

Bodrum est une ville du sud-ouest de la Turquie, située dans la province de Muğla.






La ville fut fondée par les Grecs sous le nom d’Halicarnasse. Port bordé par le golfe de Cos (mer Égée), elle compte officiellement un peu plus de 88 000 habitants (en pratique plusieurs centaines de milliers en été). Elle devint à partir des années 1960 un centre touristique grâce aux efforts de l'écrivain Cevat Sakir.