miercuri, 18 noiembrie 2020

Drumurile matasii / Potecile reveriei


Peter Frankopan, The Silk Roads. A New History of the World,  Bloomsbury Publishing PLC, 2015
Peter Frankopan, Drumurile matasii. O noua istorie a lumii,  Ed. Trei, Col.Istorie, 2019, 703 p.

Biographie de Peter Frankopan
Historien, professeur à l'Université d'Oxford où il dirige le Centre de recherches byzantines. Egalement enseignant aux Universités de Yale, Harvard, Princeton et Cambridge. Auteur notamment de "Histoire de la Première croisade (2012), et de "Les routes de la soie" aux éditions Nevicata (2017)


Peter Frankopan, Les Routes de la soie. L’histoire au cœur du monde, Nevicata, Paris, 2017
Avec cette somme magistrale, Peter Frankopan renverse le récit traditionnel de l'histoire mondiale, qui gravite autour de la Grèce antique, de Rome et de l'irrésistible ascension de l'Occident - une approche réductrice, qui méritait une relecture approfondie. Élargissant la perspective, Frankopan se tourne vers « une région située à mi-chemin entre Orient et Occident, qui va des rives orientales de la Méditerranée jusqu'à la mer Noire et à l'Himalaya ». C'est là, au carrefour des civilisations, qu'il situe le centre névralgique du globe. Et c'est les yeux rivés sur ce « cœur du monde » que, des campagnes d'Alexandre le Grand aux luttes géopolitiques du XXIe siècle, il retrace avec brio 2 500 ans d'histoire. Salué par la presse internationale comme « le plus important livre d'histoire publié depuis des décennies », Les Routes de la soie est un voyage grisant à travers les siècles, qui décentre avec audace le regard du lecteur pour éclairer d'une lumière nouvelle notre compréhension du monde. 
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Routes de la soie, de l’or, de la foi…

Somme monumentale, Les Routes de la soie de Peter Frankopan, historien et professeur à l’Université d’Oxford, est désormais disponible en livre de poche et en version illustrée. Ce livre-référence retrace l’histoire mondiale sous l’angle des grandes routes qui ont concouru à en dessiner le, ou plutôt les visages.

Salué mondialement, l’ouvrage analyse la naissance et le déclin de civilisations en s’appuyant sur deux réquisits. Primo, un décentrement du regard de l’Occident vers le carrefour névralgique qu’il situe entre la mer Méditerranée et la chaîne himalayenne ; secundo, partir des routes terrestres, maritimes, de l’essor économique dont elles sont le signe.

Au grand récit d’une histoire mondiale axée sur l’essor de l’Occident à partir de la Grèce antique et de l’Empire romain, Peter Frankopan oppose la thèse d’une région-foyer des grandes religions, noyau des civilisations, celle qui s’étend des bords de la Mer Noire, de la Turquie à la Chine. Et c’est autour des axes routiers que l’Histoire s’est constituée : axes commerciaux permettant non seulement les échanges de marchandises, de matières mais aussi d’idées, les routes ont modelé la formation des empires, déterminé les centres politiques, l’évolution des civilisations.

Expansions religieuses

Ce berceau s’étageant de la Mer noire à la Chine a donné naissance à la mythique route de la soie (et actuellement à la nouvelle route de la soie qui, sous l’impulsion d’une Chine se voulant leadership du commerce mondial, est en passe de générer des catastrophes environnementales et humaines), à la route de la foi (la diffusion du christianisme en Asie via les missionnaires, les croisades des Chrétiens afin de reconquérir Jérusalem, l’essor de l’islam), à celle des esclaves sous les Vikings ou encore celles de l’or, de l’or noir, du blé, de la drogue, du pavot. A ces routes, s’ajoute de nos jours la douloureuse route des migrants, des réfugiés politiques, économiques, climatiques. Peter Frankopan démontre comment la route de la soie a, au fil des siècles, permis tour à tour les expansions religieuses du zoroastrisme, du judaïsme, du christianisme et du bouddhisme.

« Des endroits dont les noms sont quasi oubliés ont jadis dominé l’histoire, telle Merv, qu’un géographe du Xème siècle qualifie de « cité délicieuse, belle, brillante, étendue et agréable » et de « mère du monde ».

Par le tracé de routes reliant des régions jusque-là isolées les unes des autres, une activité marchande se met en place, laquelle s’accompagne de luttes pour l’hégémonie, de querelles religieuses, de conflits entre empires, entre puissances afin d’avoir le monopole économique, culturel et géopolitique. Comment les grandes routes ont participé activement au développement des civilisations, aiguisé leurs rivalités, leur volonté de briller, comment elles ont permis des contacts entre peuples éloignés, des brassages d’inventions, de denrées matérielles ou spirituelles, Les Routes de la soie en délivre le récit multimillénaire.

« Ces vibrations se sont propagées sur un réseau qui s’évase dans toutes les directions, celui des routes parcourues par les pèlerins et les guerriers, les nomades et les marchands, où denrées et produits ont été achetés et vendus, les idées échangées, modifiées, enrichies. Elles ont transmis non seulement la prospérité, mais aussi la mort et la violence, la maladie et les fléaux. ».

Au carrefour du meilleur et du pire

Pas de conquête territoriale, de diffusion de découvertes sans les routes qui forment l’infrastructure matérielle décidant de l’orientation des civilisations. Conquêtes des Huns, des Mongols, épidémie de peste noire, acheminement d’épices, d’étoffes précieuses, de soie, de minerais, de ressources premières, lignes ferroviaires, oléoducs, brassage de populations, esprit d’aventure, transport bénéfique ou mortifère d’idées, de produits, de richesses… Les routes sont au carrefour du meilleur et du pire, de l’universalisme et du nationalisme, de l’ouverture et de la compétitivité, de la tolérance et de l’agression militaire. Comme l’expose l’auteur (qui a publié une suite, Les Nouvelles Routes de la soie en 2018), les routes forment le réseau de nerfs qui court sur l’épiderme du globe, un équivalent au niveau macroscopique du système nerveux de l’anatomie humaine.

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Peter Frankopan, Les Routes de la soie. L’histoire au cœur du monde, trad. Guillaume Villeneuve, Flammarion, Paris, 2019 pour l’édition de poche.

Et la version illustrée par Neil Packer, éditions Nevicata, Bruxelles, 2019.

(Texte : Véronique Bergen, Bruxelles, Belgique )

https://www.roaditude.com/carnet-de-route/2020/03/17/frankopan

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Drumurile matasii / carti in romana:
















luni, 16 noiembrie 2020

Istoriografie latina

 




Historiens romains

Cicéron (106-43)

Caton l'Ancien (234-149)

Salluste (-86 - v. -35)

Jules César (101-44)

Cornélius Népos (v. 99 - 24)

Tite-Live (59 av. J.-C. - 17 ap. J.-C.)

Velleius Paterculus (19 av. J.-C. - 31 ap. J.-C.)

Valère-Maxime (ier siècle)

Quinte-Curce (ier siècle)

Tacite (55-120/135)

Suétone (v. 70-125/160)

Cassius Dio (155-235)

Florus (? - ?), contemporain de Suétone

Justin (? - ?), époque des Antonins

Ammien Marcellin (330-400 ap. J.-C.)

Eutrope (av. 363-ap. 378 ap. J.-C.)

Historiographie latine

L'historiographie latine traite de l'historiographie de la Rome antique, soit la réflexion développée par les productions des historiens romains sur les événements de leur propre cité.

Le terme historiographie signifie, étymologiquement, écriture de l’histoire ; dans le domaine des sciences de l’Antiquité, il désigne ainsi la manière dont les auteurs antiques concevaient et pratiquaient l’histoire.

En fait, l'historiographie latine semble débuter vers la fin du iiie siècle av. J.-C., et les Guerres puniques. Elle s'étoffe ensuite jusqu'à la fin de la République, puis marque un tournant avec la mutation en Empire. Cette période se distingue par l'importance accordée aux figures des Empereurs romains. Le genre de la biographie est donc le plus persistant durant la fin de l'Empire.

Définition générale

À Rome, l’histoire est un genre relativement tardif, apparu après 250 av. J.-C., alors que l’historiographie grecque existe depuis plusieurs siècles déjà (le premier historien grec véritable, Hécatée de Milet, est né vers 550 av. J.-C.)

L’historiographie latine comprend en fait plusieurs genres, dont les principaux sont les suivants : les annales, c’est-à-dire le récit des événements du passé, présentés année par année, depuis les temps les plus reculés (très souvent depuis les origines même de Rome) jusqu’à des périodes plus récentes ; l’historia, qui, au sens restreint, désigne la chronique (au sens de recueil de faits, consignés par ordre chronologique) des événements récents ; enfin, la monographie, qui porte sur un sujet plus limité, sur un épisode particulier, et suppose donc un choix. À côté de ces genres relevant de l’historiographie latine proprement dite, se situent des œuvres que les Anciens ne considéraient pas comme de l’histoire au sens strict, telle la biographie, ou encore les commentarii (traduction latine du grec hypomnèmata, aide-mémoires), terme qui désigne le simple exposé, dans un style dépouillé, de faits dont on veut garder le souvenir (le plus illustre exemple de commentarii étant les Commentaires sur la Guerre des Gaules et les Commentaires sur la Guerre civile de Jules César.

Les historiens romains étaient essentiellement des hommes d’action, participant activement aux affaires politiques, et formés dans les milieux sénatoriaux et traditionalistes, dont l’historiographie romaine véhicule par conséquent les valeurs. L’historiographie latine se caractérise également par son caractère romanocentriste : elle ne s’intéresse en effet qu’à l’histoire de Rome et a tendance à laisser dans l’ombre ce qui lui est étranger. Enfin, l’histoire est avant tout conçue par les Romains comme un recueil d’exempla, une collection de modèles à suivre ou à éviter : elle a donc une fonction pédagogique et utilitaire, et doit de ce fait persuader. Elle est construite par conséquent comme un discours littéraire à part entière.

Les débuts de l’historiographie à Rome

Au moment de la deuxième guerre punique (218-201 av. J.-C.), se développa à Rome, pour faire face aux chroniques d’écrivains procarthaginois, une historiographie proromaine en prose, dont les plus célèbres représentants sont Quintus Fabius Pictor et Cincius Alimentus, hommes d’action qui écrivaient en grec (c’est Caton l'Ancien qui, un peu plus tard, introduira l’usage d’écrire en latin). L’historiographie romaine était donc, à l’origine, une entreprise à visée nationale, un acte de propagande ; elle ne se départira d’ailleurs jamais vraiment, à quelques exceptions près, de ce caractère nationaliste et romanocentriste.

À ses débuts l’historiographie romaine consistait en un récit des événements année par année : c’est pourquoi on parle d’annalistique ou d’annales. L’annalistique a hérité sa structure et sa matière de la chronique tenue par les pontifes romains, lesquels enregistraient les événements de l’année (bilan des séances du sénat, expéditions militaires, cours du blé, prodiges divers) et conservaient ces notes dans les archives de la ville (une partie de ces notes étaient même affichée au forum). Ces chroniques pontificales, ou Annales maximi, reflétaient souvent les intérêts des familles auxquelles appartenaient leurs auteurs. Les premiers historiographes romains disposaient également des archives des grandes familles, qui entretenaient le souvenir de leurs aïeux, notamment à l’occasion des éloges funèbres, lors desquels étaient célébrés les vertus et les exploits du défunt. Les premiers annalistes héritèrent de ces sources une tendance certaine à la partialité ainsi qu’à la moralisation et à l’éloge des valeurs traditionnelles romaines.

L’historiographie sous la République

Aux iiie et iie siècles av. J.-C. les ouvrages historiques se multiplient tels les annales de Cassius Hermina, ou de Calpurnius Piso Frugi.

Il faut attendre Cicéron (ier siècle av. J.-C.) pour que l’historiographie dépasse véritablement le stade de l’écriture rugueuse et archaïque des premiers annalistes. Quoique n’ayant jamais écrit lui-même d’ouvrage historique, Cicéron a présenté dans ses œuvres une véritable théorie de l’histoire. Selon lui, l’histoire est avant tout une collection d’exemples et de précédents, un guide qui doit permettre aux Romains et plus précisément aux hommes politiques de se perfectionner et de prendre les bonnes décisions. Cicéron érige également comme lois de l’histoire le respect de la vérité, le souci de la chronologie, la nécessité d’énoncer les causes et les conséquences des événements. L’histoire, enfin, est considérée par Cicéron comme une œuvre littéraire à part entière, demandant un style approprié et des qualités rhétoriques certaines.

Le premier grand historien romain est Salluste, auteur, entre autres, de deux monographies, La Conjuration de Catilina et La Guerre de Jugurtha. Il était considéré dans l’Antiquité comme l’équivalent latin de l’historien grec Thucydide.

L’historiographie sous le Haut Empire (Ier - IIe s. ap. J.-C.)

L’historiographie est alors devenue un des genres littéraires les plus prestigieux. C’est à cette période que Tite-Live, restant fidèle à l’esprit annalistique, compose les 142 livres de son Histoire Romaine (ou Ab urbe condita libri), des origines de Rome jusque 9 ap. J.-C.

Après une période de régression, sous les Julio-Claudiens, de la grande historiographie qui se voit supplantée par les témoignages courtisans ou d’opposition, l’histoire retrouve ses lettres de noblesse avec Tacite, dont les œuvres majeures, les Histoires et les Annales, furent composées au début du IIe s. ap. J.-C. À la même époque paraissent les Vies des douze Césars de Suétone. Le genre de la biographie est en effet de plus en plus en vogue, répondant ainsi à la personnalisation croissante du pouvoir.

Cependant, ces deux historiens ont écrit environ cinquante ans après les événements, durant une période où Néron était (déjà) dénigré. Le tableau qu'ils dressent de ces événements est particulièrement sombre et les arrière-pensées qu'ils prêtent aux protagonistes sans concession. Il n'est pas toujours aisé de distinguer la part du récit romanesque de celle d'une recherche historique « sérieuse ». Même si, de par leurs fonctions1, ils avaient accès à des archives officielles et des documents de première main, leurs propres sources sont cependant très rarement explicitement données. Les deux historiens sont certainement influencés par la société dans laquelle ils vivaient et pour laquelle ils écrivaient. Leur tendance à noircir le tableau et à considérer les acteurs principaux comme des criminels souvent dégénérés, et leur manque d'esprit critique, voire leur crédulité2 sont aujourd'hui dénoncés et on attribue en partie la sévérité de leur jugement à leurs a priori idéologiques, voire leur « philosophie politique ». Tacite est, par exemple, considéré comme le grand détracteur de Néron ; Suétone comme exprimant les intérêts politiques du Sénat et des chevaliers romains. Les récits de ces historiens romains postérieurs au règne de Néron soulèvent ainsi une multitude d'interrogations sur la fiabilité de ces témoignages de « seconde main »3.

L’historiographie du Bas-Empire (IIIe - Ve s. ap. J.-C.)

La vogue de la biographie se confirmera par la suite, comme l’atteste l’Histoire Auguste, recueil de biographies impériales écrit dans la deuxième moitié du IVe ou au début du ve siècle. Le Bas-Empire voit également se multiplier les abrégés d’histoire romaine, ou épitomé (comme l'Épitomé de Caesaribus). On considère ordinairement que le dernier grand historien romain est Ammien Marcellin, auteur du ive siècle ayant composé les Rerum gestarum libri, conçus probablement comme une continuation des Histoires de Tacite.

Bibliographie

  • André J.-M., Hus A., L’Histoire à Rome : historiens et biographes dans la littérature latine, Paris, PUF, 1974, coll. Sup.
  • Arnaud-Lindet M.-P., Histoire et politique à Rome : les historiens romains, iiie siècle av. J.-C.ve siècle, Rosny, Bréal, 2001.
  • Cizek E., Histoire et historiens à Rome dans l’Antiquité, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1995.
  • (en) Frier B. W., Roman Historiography from the Annales Maximi to Cato Censorius, Princeton, 1970, 330 p.
  • (w.fr.)


Istoriografie greaca

 Historiographie grecque


Une copie romaine du deuxième siècle après JC d'un buste grec d'Hérodote de la première moitié du quatrième siècle avant JC 

Historiens grecs

Hérodote d'Halicarnasse (v. -484 - -425)

Thucydide (v. 465 - v. 395)

Xénophon (v. 430 - v. 355)

Hieronymos de Cardia (370 - 265)

Timée de Tauromenium ou de Syracuse (milieu du IIIe siècle av. J.-C.)

Polybe (v. 200 - v. 120)

Diodore de Sicile (Ier siècle ap. J.-C.)

Denys d'Halicarnasse, contemporain d'Auguste

Flavius Josèphe (37 - v. 105 ap. J.-C.), historien juif

Plutarque de Chéronée (v. 45 - 125 ap. J.-C.)

Arrien de Nicomédie (IIe siècle ap. J.C.)

Appien d'Alexandrie (v. 95 - ?)

Dion Cassius (155-235 env.)

Hérodien (165-255)

Dexipe (? - ?)

Zozime (Ve siècle)

Eunape de Sardes (milieu du Ve siècle)

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Grèce pré-classique et classique 

Deux historiens notables qui ont vécu à l'époque classique étaient Hérodote d' Halicarnasse et Thucydide . Hérodote est communément appelé «le père de l'histoire». Son livre The Histories compte parmi les plus anciennes œuvres littéraires en prose existantes. Le livre de Thucydide, Histoire de la guerre du Péloponnèse, a grandement influencé les écrivains et historiens ultérieurs, y compris l'auteur du livre des Actes des Apôtres et l' historien de l' ère byzantine Procope de Césarée . Un troisième historien de la Grèce antique, Xénophon d' Athènes , a commencé son Hellenica où Thucydide a terminé son travail vers 411 avant JC et a porté son histoire à 362 avant JC. L'œuvre la plus célèbre de Xénophon est son livre The Anabasis , un récit détaillé et de première main de sa participation à une armée de mercenaires grecs qui tentait d'aider le Persan Cyrus à expulser son frère du trône. Xénophon a également écrit trois ouvrages à la louange du philosophe Socrate : L'Apologie de Socrate au Jury , Le Symposium et Memorabilia . Bien que Xénophon et Platon connaissaient Socrate, leurs récits sont très différents. De nombreuses comparaisons ont été faites entre le récit de l'historien militaire et le récit du poète-philosophe. 

Période hellénistique 

L'historien Timée est né en Sicile mais a passé la majeure partie de sa vie à Athènes . Son Histoire , bien que perdue, est significative en raison de son influence sur Polybe . En 38 livres, il a couvert l'histoire de la Sicile et de l'Italie jusqu'en 264 avant JC, où Polybe commence son travail. Timaeus a également écrit l' Olympionikai , une étude chronologique précieuse des Jeux Olympiques. 

Période romaine 


Un buste de Plutarque, l'un des plus célèbres historiens de la Grèce antique, de sa ville natale de Chéronée 

L'historien Polybe est né vers 200 avant JC. Il fut amené à Rome comme otage en 168. A Rome, il devint un ami du général Scipion Aemilianus. Il a probablement accompagné le général en Espagne et en Afrique du Nord dans les guerres contre Carthage. Il était avec Scipion lors de la destruction de Carthage en 146. Diodorus Siculus était un historien grec qui a vécu au 1er siècle avant JC, à l'époque de Jules César et d'Auguste. Il a écrit une histoire universelle , Bibliotheca Historica , en 40 livres. Parmi ceux-ci, les cinq premiers et le 11e au 20e restent. Les deux premières parties ont couvert l'histoire du début de l'ère hellénistique. La troisième partie ramène l'histoire au début des guerres de César en Gaule, aujourd'hui France. Denys d'Halicarnasse a vécu à la fin du premier siècle avant JC. Son histoire de Rome depuis ses origines jusqu'à la première guerre punique (264 à 241 avant JC) est écrite d'un point de vue romain, mais elle est soigneusement étudiée. Il a également écrit un certain nombre d'autres traités, y compris sur l'imitation , les commentaires sur les anciens orateurs et sur l'arrangement des mots . Les historiens Appien d'Alexandrie et Arrian de Nicomédie ont tous deux vécu au IIe siècle après JC. Appien a écrit sur Rome et ses conquêtes, tandis qu'Arrian est connu pour son travail sur les campagnes d'Alexandre le Grand. Arrian a servi dans l'armée romaine. Son livre se concentre donc fortement sur les aspects militaires de la vie d'Alexandre. Arrian a également écrit un traité philosophique, le Diatribai , basé sur les enseignements de son mentor Epictetus . Le plus connu des derniers historiens grecs aux lecteurs modernes est Plutarque de Chéronée , décédé vers 119 après JC. Ses vies parallèles de grands dirigeants grecs et romains ont été lues par chaque génération depuis la première publication de l'ouvrage. Son autre travail survivant est le Moralia , une collection d'essais sur des sujets éthiques, religieux, politiques, physiques et littéraires. Plus tard, les soi-disant « livres banals » , décrivant généralement des anecdotes historiques, devinrent très populaires. Survivre exemples de ce genre populaire comprennent des œuvres telles que Aulugelle 's Nuits attiques , Athénée de Naucratis est Deipnosophistae et Claude Élien de De Natura Animalium et Varia Historia . (w.fr.)

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HERODOT (n. 484 î.Hr. - d. cca. 425 î.Hr.)

 

1.Herodot din Halicarnas, n. 484 î.Hr. - d. cca. 425 î.Hr.
2.Lumea lui Herodot (sec.V î.Hr.)

Herodot, Istorii (2 volume), trad. Adelina Piatkowski si Felicia Vant-Stef, Editura Stiintifica, Biblioteca Filozofica, 1961, 1964

Primele traduceri in limba romana – incomplete – ale Istoriilor au aparut la inceputul secolului al XIX-lea. Talmacirea publicata de Adelina Piatkowski si Felicia Vant-Stef in doua volume (1961, 1964) si antologata  in editia din 2020 este prima – si pana acum singura – integrala din cultura romana.



                  Herodot, Istorii (4 vol.), trad. Adelina Piatkowski, Universitas,  1998

                 Herodot, Cele mai frumoase istorii, trad. Adelina Piatkowski si Felicia Vant-Stef,  Humanitas, 2018, 552 p.

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Istoriile luĭ Erodot: Trad.  Dimitrie Ion Ghica M. A.  1902. Opera premiată de Academia Română

Traducere română din limba originală insoţită de textul elinese şi de note critice geografice, etnografice şi gramaticale, cuprindênd resultatul celor maĭ recente cercetărĭ şi descopeurĭ privitóre la text şi la subiectele tratate de acest autor şi ilustrată cu ..., Volumul 4

Editor  stabilimentul de arte grafice I. V. Socecŭ, 1902, Lungime: 306 pagini

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Editii franceze














Istorii (Herodot)

https://ro.wikipedia.org/wiki/Istorii_(Herodot)


Herodot

Herodot din Halicarnas/Halikarnassos (greacă: Ήροδοτος, Herodotos, n. 484 î.Hr. - d. cca. 425 î.Hr.) a fost un istoric grec. Herodot este considerat părintele disciplinei istoriei, prin modul în care a tratat evenimentele pe care le-a consemnat în scrierile sale. Până la el, evenimentele erau tratate în cronici sau epopei. Este cunoscut pentru scrierile sale despre conflictul greco-persan, precum și pentru descrierile oamenilor și locurilor vizitate.

S-a născut într-o familie aristocratică din orașul Halicarnas (în greacă Halikarnassos, azi BodrumTurcia). Obligat să-și părăsească patria din cauza luptelor civile în care este implicată familia lui, Herodot a trăit o vreme în Samos, iar după căderea tiranului Lygdamis revine în orașul natal, călătorește mult și se stabilește la Atena. Aici se numără printre prietenii lui Sofocle și este un apropiat al cercului lui Pericle.

Opera

Fragment din "Istorii" de Herodot.
Reconstrucția harții lumii imaginate de Herodot.

Opera sa, Istorii, este o capodoperă literară cu multe digresiuni și anecdocte, măiestrit inserate în istorisirile sale, scrisă în dialect ionic.

În opera sa Historiai (Istorii), redactată în dialect ionic și împărțită în epoca elenistică în 9 cărți, Herodot își propune programatic să abordeze prima mare confruntare dintre lumea orientală (Asia) și cea apuseană (Grecia), dintre despotismul oriental și democrația elenă, culminând cu războaiele medice.

Relatarea războaielor medice începe de fapt abia în cartea a șasea, consacrând cărțile anterioare expansionismului persan pe care îl consideră o cauză a conflictului, descriind popoarele supuse (lidieniegiptenitraci) de Imperiul Marelui Rege.

Opera sa este alcătuită din 9 cărți, fiecare purtînd numele unei Muze, structurată astfel:

Herodot din Halicarnas considera că istoria și geografia sunt de nedespărțit, spre exemplu Cartea a II-a o consacră Egiptului Antic descriind revărsările Nilului, ocupațiile oamenilor, dar și cucerirea acestui teritoriu de către Cambise al II-lea, împărat Ahemenid.

Herodot aprecia popoarele care se opuneau expansionismului persan, de pildă în 513 î.Hr.Imperiul Persan, sub conducerea lui Darius I, organizează o expediție împotriva sciților și a geților care sunt înfrânți într-un final.

Cucerirea orașului Sestos (478 î.Hr.) de către atenieni încheie opera lui Herodot.

Pater historiae, titlu pe care posteritatea i l-a acordat, este semnificativ pentru locul lui Herodotos în evoluția științei istorice.

Citită și apreciată din antichitate, opera lui Herodot a dobândit noi validări în epoca modernă și importante descoperiri arheologice au confirmat veridicitatea multora din afirmațiile lui. În același timp, el și-a înscris numele ca unul din marii prozatori ai literaturii universale, înzestrat deopotrivă cu forță epică, capacitate de construcție dramatică și exprimare într-un stil viguros, puternic evocator.

Metode de cercetare

Pentru scrierea lucrărilor sale, Herodot utilizează metode de cercetare diverse, el optând pentru un nou tip de investigare a trecutului sugerat chiar de titlul lucrării sale: Anchete. Herodot se vede obligat să mărturisească sursele din care se inspiră pentru fiecare din textele sale, din dorința conferirii veridicității evenimentelor. Astfel, una dintre principalele sale metode constă în cercetarea la fața locului sau autopsia, punându-se adesea în postura de martor al evenimentelor: „cele de mai sus, văzute cu ochii mei, le pot spune despre perși fără să greșesc.”[1]

O altă modalitate de cercetare utilizată de Herodot a fost tradiția orală, prin chestionarea martorilor oculari ai diferitelor evenimente. Îndoindu-se de veridicitatea surselor orale care puteau implica subiectivitate, Herodot găsește o modalitate de a le valorifica și, totodată, a le verifica, prin consultarea și compararea mai multor astfel de declarații: „Dar am auzit și eu multe altele de la Memphis, stând de vorbă cu preoții din Hephaistos.Pentru aceleași lucruri, am mers chiar și până la Teba, ba și până la Heliopolis, mânat de dorința de a afla dacă cei de aici se vor potrivi în povestiri cu cei din Memphis”.[2]

Cercetarea izvoarelor scrise nu este nici ea ocolită de Herodot, acesta reușind să întocmească chiar o critică a acestei categorii de surse. Consultând diverse documente oficiale, inscripții ale monumentelor, istoricul identifică în unele dintre acestea informații contradictorii, pe care le semnalează numaidecât. Deși Herodot nu modifică conținutul informațiilor de care se folosește, el atrage atenția asupra unor informații a căror veridicitate ar putea fi pusă sub semnul întrebării: „datoria mea este să reproduc cele ce spun, dar acestor lucruri nu sunt câtuși de silit să dau crezare: cuvântul scris acum să îmi fie călăuză de-a lungul întregii mele lucrări”.[3] Tot astfel, atunci când Herodot are certitudinea că infomațiile sunt veridice, acesta nu ezită să-și exprime convingerea: „Sunt cu totul de această părere și convins că Leonidas a poruncit într-adevăr aliaților să plece”.[4]

Pe lângă lucrările marilor scriitori greci (HomerHesiodArchilocAlceu) pe care Herodot le-a studiat în decursul vieții, călătoriile făcute de Herodot în AsiaAfrica, regiunile pontice ale Europei vor reprezenta pentru acesta o oportunitate vastă de a-și îmbogăți orizontul cultural și de a culege informațiile necesare pentru cea mai valoroasă lucrare a sa, Istorii; considerată ca având un caracter enciclopedic, aceasta însumează o serie de domenii culturale precum cel religios, geografic, etnografic, relatând de asemenea mituri și legende, elemente ce țin de tradițiile, obiceiurile și ritualurile anumitor popoare.

Detașarea de scrierile contemporane

Dacă anterior scrierilor herodotine, zeii erau considerați ca fiind o parte reală a lumii și existenței, Herodot îi va invoca de asemenea în scrierea sa, însă într-o manieră distinctă; zeii sunt guvernatori ai lumii, însă decizia umană poate schimba soarta hotărâtă de zei. În lucrarea Figuri ilustre ale Antichității, la capitolul consacrat lui Herodot este menționat faptul că „ar fi fost foarte periculos pentru un scriitor din vremea lui să tăgăduiască zeitățile, miturile, oracolele, adică întreaga religie greacă”[5]; evidențiind primejdia la care Herodot s-a expus, autorul lucrării invocă trei exemple de personalități condamnate din această pricină: „Socrate este condamnat la moarte și executat pentru vina de a nu fi crezut în zei, […] Anaxagora este silit să fugă din Atena, la fel ca și marele filosof grec, Aristotel spre a nu fi condamnat pentru necredința în zei”.

Tematica războiului, un centru de interes major pentru Herodot, este tratată într-o manieră nemaiîntâlnită până la momentul respectiv. Dacă pentru unii istorici contemporani cu Herodot, spre exemplu, Tucidide, războiul constituie exclusiv o confruntare politică și militară, Herodot privește războiul astfel: „Războiul nu e doar un conflict militar, ci e un conflict între civilizații ce au priorități, viziuni diferite asupra structurii politice și libertății individului”. (W.ro)

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Cu ani in urma, am peregrinat si noi in patria lui Herodot, la Halicarnas (Bodrum)

Bodrum / Halicarnasse

Bodrum est une ville du sud-ouest de la Turquie, située dans la province de Muğla.






La ville fut fondée par les Grecs sous le nom d’Halicarnasse. Port bordé par le golfe de Cos (mer Égée), elle compte officiellement un peu plus de 88 000 habitants (en pratique plusieurs centaines de milliers en été). Elle devint à partir des années 1960 un centre touristique grâce aux efforts de l'écrivain Cevat Sakir.